jeudi 28 octobre 2010

Quelle alimentation pour passer l'hiver en pleine santé et en beauté?

Notre alimentation est en partie conditionnée par notre environnement : alors qu’en été il est conseillé de réduire notre consommation calorique, l’arrivée de l’hiver ne doit pas être un prétexte pour se goinfrer dans son coin et préparer sa petite protection graisseuse contre les bourrasques glaciales. 



En effet, notre style de vie ne nécessite pas d’alourdir notre coup de fourchette : le chauffage, les transports couverts et les couches de vêtements subtilement superposées permettent de réduire nos besoins caloriques quotidiens.
Comment donc ajuster notre nutrition au cycle des saisons ? Outre la chute drastique des températures, l’hiver apporte son lot d’humidité, de fatigue et de déprime. Adapter son alimentation en hiver nous permet de lutter contre le retour de la déprime hivernale et de renforcer nos défenses immunitaires. L’important est la prévention naturelle contre les vagues de froid en consommant des aliments et des condiments naturels bons pour la santé. 

Stratégie anti-grippe et anti-rhume : quel régime hivernal adopter ?




En hiver, nos défenses naturelles sont soumises à rude épreuve ; il faut donc les stimuler et les renforcer pour combler leurs déficits. Les vitamines, dosées raisonnablement, sont notre meilleur allié. Où donc peut-on trouver les vitamines appropriées au changement de saison :


  • La vitamine D pour combattre les carences en calcium. Elle s’acquiert par absorption de poissons, d’œufs et de produits laitiers mais est également synthétisée par notre peau sous l’effet des rayons du soleil. C’est principalement la réduction du temps d’ensoleillement et de son intensité qu’il s’agit de combler en renforçant les apports de vitamine D au travers de son régime alimentaire (viandes, poisson, fibres) ou par l’apport raisonné de compléments alimentaires.  
  • La vitamine A permet de renforcer le système de protection naturel et augmente la résistance aux infections respiratoires. Nous n’en manquons pas spécialement en hiver mais un apport régulier de cette vitamine constitue une protection supplémentaire contre les virus et les microbes qui nous entourent. Cette vitamine se trouve dans de nombreux aliments mais, heureusement,  nous ne sommes plus obligées de boire de l’huile de foie de morue à la cuillère pour en faire le plein. Les carottes, légumes verts et les fruits exotiques en regorgent. Certaines plantes aromatiques, dont notamment le persil, en regorgent et sont facilement insérables dans un plat. 
  • La vitamine C est parfaite pour lutter contre les désagréments de l’hiver. Par son principe actif anti microbien, elle stimule les leucocytes et participe à la synthèse des anticorps. Elle favorise également la formation des interférons, des protéines qui empêchent le développement des virus. On trouve la vitamine C dans de nombreux fruits (agrumes, kiwi, goyave) mais également dans de nombreux condiments comme l’oseille, l’ognon et l’ail. En plus d’apporter un bon coup de tonus, cette vitamine nous aide à combattre les rhumes, les bronchites, les toux et toutes autres infections respiratoires. Autre avantage de faire une cure de vitamine C lors de l’hiver : le stress accentuant les besoins physiologiques en vitamine C, en consommer raisonnablement aide à lutter contre la déprime hivernale. La vitamine C est également dotée, la nature est bien faite, de propriétés antioxydantes retardant le vieillissement de la peau et qui favorisent la production naturelle du collagène.
  • Les vitamines B1 et B2 sont des précieuses alliées car elles aident à lutter contre la fatigue, développent la mémoire et permettent au corps de mieux assimiler le fer. La vitamine B1 étant hydrosoluble, elle ne s’accumule pas dans le corps : il est donc nécessaire d’en consommer régulièrement, voire quotidiennement. La vitamine B1 est contenue dans les aliments d’origine animale mais également dans de nombreuses céréales. La vitamine B2 est primordiale dans l’équilibre nutritif, par son action sur la métabolisation des glucides, des lipides et des protéines elle participe à la transformation des aliments ingérés en énergie ! En plus, la vitamine B2 possède des vertus non négligeables : elle est un facteur de croissance, elle purifie la peau, redonne son brillant et sa vitalité aux cheveux et est associée au bon fonctionnement du nerf optique. On trouve ces vitamines dans l’ail, grâce à son principe actif dénommé l’allicine, mais également dans le persil qui, en plus, possède des propriétés diurétiques qui éliminent les toxines emmagasinées dans notre corps,  diminue le cholestérol, atténue les varices et réduit l’hypertension. 


Combiner, mélanger et innover pour une alimentation hivernale


Pour être vraiment parée contre cette longue période morose qu’est l’hiver, les oligo-éléments et les minéraux sont également de précieux alliés. Les oligo-éléments et les sels minéraux se trouvent dans de nombreux aliments, l’intérêt est donc de combiner ceux qui contiennent également des vitamines, comme l’aneth (vitamines B2 et C, potassium et manganèse), le basilic (vitamine C, calcium et cuivre), le thym (vitamines B, potassium, calcium, fer et cuivre). 

Nous ne sommes donc pas contraintes d'engloutir des litres de yaourts pour combattre les maux hivernaux. 
A la tombée des feuilles, santé, forme et plaisir sont les maîtres mots. Pour lutter contre la déprime, adapter son organisme au froid, prendre soin de son corps et se sentir bien dans ses nouvelles bottes, le mieux est donc de combiner à souhait, selon les goûts et les envies, les aromates, les oligo-éléments, les fruits et légumes dans le cadre d’une alimentation variée, adaptée à la saison. Que ces aliments soient déjà préparés ou fraichement récupérés sur le marché, les intégrer dans sa nourriture en hiver permet d’agrémenter ses repas tout en gardant sa ligne et sa forme du mois d’août. 

En cas de préférence pour les alicaments, les compléments alimentaires ou les produits surgelés, choisissons tout de même ceux d’origine naturelle, sans conservateurs ni colorants et fabriqués à partir d’actifs naturels. Pour cela, reportez-vous aux étiquettes sur les produits. 

Voilà, avec ces astuces, je me sens parée pour l’hiver, pas vous ?
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jeudi 21 octobre 2010

Le SIAL 2010 vous parle d'innovations!


Le Sial, le plus grand salon de l'alimentation a ouvert ses portes le 17 octobre au Parc des Exposition, Paris-Nord-Villepinte. Le magazine La Cuisine Collective l'a testé pour nous.


Pour cette nouvelle édition, le Sial a redoublé d'efforts en direction des professionnels de la restauration pour révéler une multitude d'aliments nouveaux, de produits et d'ingrédients inédits issus des cinq continents, et mis en valeur sur des espaces dédiés. Alors que le marché de la restauration hors domicile repart et que la créativité culinaire devient un axe majeur de différenciation, une longue visite au Sial s'impose !

L'innovation alimentaire mondiale

Pour Xavier Terlet, président de XTC World Innovation et consultant Tendances & Innovations du Sial, "L'industrie agroalimentaire est confrontée à un changement radical du regard du consommateur face aux produits alimentaires. Refusant l'infantilisation, il ne croit plus sur parole le prétendu " expert " qui affirme sans preuve ni démonstration que tel ou tel produit est " bon " pour lui. 

Il refuse les arguments marketing qu'il ne comprend pas ou qui lui paraissent douteux. Il réclame de la transparence et une information qu'il maîtrise, rejetant celle qui lui paraît trop complexe. Il sait gré au professionnel qui lui traduit de manière compréhensible et honnête la réalité de son produit. Manger est avant tout affaire de plaisir. Et le plaisir ne s'accommode pas du doute ! "
Dans ce cadre, Xavier Terlet dégage les ingrédients de l'innovation, des nouveaux goûts : goûts relevés, mélange fruits et épices, chocolat piment, miel, wasabi, gingembre…, des nouvelles textures : mousseux, multitexture, croustillant avec inclusions, perles…, des nouveaux ingrédients : graines (potiron, lin), " superfruits " (açai, acérola, cranberries, goji, guarana, noni, yumberry, myrtilles, goyave, griottes…), édulcorants naturels (stevia), lait de brebis, de chèvre, fleurs…
En résumé, pour ce spécialiste : " une innovation répond aux attentes d'un consommateur toujours plus responsable qui autorise l'audace (goût, texture, design…), permet le fait maison valorisant, privilégie la simplicité nutritionnelle comprise par le consommateur, met en avant des promesses crédibles, la non-utilisation d'ingrédients suspects, répond de mieux en mieux aux intolérances et aller
gies, facilite la manipulation des produits, apporte des garanties éthiques (citoyenneté, écologie…) et rompt avec les codes du passé… "

Les 11 tendances pour demain



Les produits Ultra : Le produit trop classique, milieu de gamme, ne fait plus recette. Le simple rapport qualité/prix, modèle des dernières décennies, a laissé la place au rapport bénéfice/prix, comme ce trio d'huiles d'olives récoltées à différents degrés de maturité, ou ce camembert avec une fine couche de truffes, ultrachic !
Le mélange des genres : pour apporter de nouvelles découvertes gustatives, le consommateur apprécie les associations d'ingrédients, les textures plus franches, des goûts forts, comme cette terrine de porc au fromage de chèvre et au thym, cette spécialité de poisson et fromage à tartiner, ou encore cette terrine de sanglier noisettes et mandarine acidulée à la roquette…
A la maison comme un chef : le " fait maison " ou " c'est moi qui l'ai fait " est de plus en plus revendiqué. Le consommateur recherchera les mêmes produits de base ou d'assemblage que ceux utilisés par les chefs, comme cette préparation de miel et d'épices pour cuisiner avec les conseils d'utilisation…
Restons simples : le besoin de compréhension des produits favorise l'émergence d'innovations qui jouent de leur simplicité comme d'un avantage. Retour aux sources où superflu et complexité n'ont pas leur place comme la " confiture " naturelle avec 80 % de fruits en flacon souple. Respect des saisonnalités comme cet assortiment de légumes de saison dans un panier en carton…
Naturel et sans risque : la naturalité est un gage d'innocuité pour le consommateur. Elle vient avec l'explosion des produits bio, les préparations naturelles et respectueuses des ingrédients, de leur valeur nutritive, comme ce plat cuisiné biologique pour bébés, un parmentier de topinambours, sans sel ajouté, sans épaississant, sans conservateur…
L'allergie, une problématique majeure : en 1980, 10 % de la population souffrait d'allergie ou d'intolérance, en 1999 plus de 30 %. L'offre adaptée se structure de manière inégale selon les pays mais on peut parier sur son potentiel tant les attentes seront importantes en la matière. Un exemple de cette tendance, une préparation pour crème catalane affiche le " sans gluten " !
La chasse aux ingrédients suspects : On remarque une volonté du consommateur de comprendre les produits, les ingrédients qui le composent, leurs origines. Alors, le café biologique et équitable décaféiné à l'eau affiche " sans solvant ", certifié AB, issu du commerce équitable, le camembert réduit de 25 % le sel…
Des bénéfices santé nouveaux : l'alimentation intervient sur les principaux risques, maladies cardio-vasculaires, l'ostéoporose, le mauvais transit. On note l'apparition de produits dont les promesses sont liées à l'allongement de l'espérance de vie, l'intellect, la mémoire, la protection cellulaire, comme ce jus de mangoustan biologique et antioxydant pour une cure de 10 jours, ou ce lait " future star " enrichi en DHA pour le développement intellectuel des enfants et précisant en japonais " la vie, c'est le DHA. Un bon cerveau, de bons yeux, un bon cœur. "
Look et self-control : le consommateur cherche à comprendre les effets de ce qu'il mange sur son corps, et devenir, de ce fait, acteur de sa consommation. A l'opposé des produits " light ", ces produits jouent sur la satiété et facilitent le dosage calorique, comme ce plat cuisiné équilibré de 249 kcal par portion, avec la volonté d'expliquer ce que le consommateur va manger, féculent, légumes, protéines…
Green attitude : les produits responsables en matière d'environnement sont boostés. La diminution des emballages est un levier. Le développement de produits qui mettent en avant leur bilan CO2 avantageux, comme ce jus de citron biologique présenté dans une bouteille écologique à base de maïs, 100 % biodégradable et compostable…
De la moralité dans nos produits : manger pour le plaisir certes, mais pas au détriment d'autrui. Il faut protéger les petits producteurs locaux, respecter les libertés syndicales, interdire le travail des enfants. Une nouvelle dimension " morale " comme le chocolat biologique équitable issu de l'agriculture familiale, avec l'indication du pays d'origine, de la coopérative qui produit le cacao et la photo du producteur.

A ne pas manquer !



L'espace Observatoire Tendances et Innovations (Hall 6), pour décoder les tendances de consommation internationales, pour découvrir les innovations des exposants.
L'espace Gourmet Expérience (Hall 8), dédié aux aliments rares, précieux et originaux.
Le village Nutrition-Santé (Hall 5b), un lieu d'échanges : évolution des offres santé & bien-être, diversité des cultures et recommandations, nouveaux aspects de l'information produit, pour un système alimentaire raisonné et durable.
La Cuisine du Sial, c'est ici que l'on découvre les événements culinaires du salon et de nombreuses démonstrations de chefs venus du monde entier.
In-Food Centre (Hall 5b), avec des conférences sur les innovations en PAI (Produits alimentaires intermédiaires), les tendances du goût dans le monde, les produits bio…

En chiffres

5 600 exposants.
19 secteurs produits
et filières alimentaires.
105 pays participants
et 22 régions françaises.
115 visites officielles.
148 000 visiteurs.
15 animations, temps fort.
150 conférences.
985 innovations produit.

Grand prix Tendances & Innovations

Parmi les 985 dossiers présentés, voici les 15 nominés.


Calicocktail, Roy René, des calissons aux recettes salées pour l'apéritif.
Cristaux d'huiles essentielles, Florisens, des cristaux d'huiles essentielles biologiques à cuisiner.
Croc'légumes, Pâtisserie des Flandres, des gaufrettes aux légumes riches en fibres, contenant au moins 50 % de légumes, et 62 calories par portion.
Cuisimiel, La cuisine au miel, Les ruchers du Gué, une préparation de miel et épices pour cuisiner, avec des conseils d'utilisation.
Honeyed preserve, Helios, une confiture de fruits au miel, 100 % naturelle, sans conservateur, sans arôme ou colorant artificiel.
Les aristocades, Biscuiterie de Provence, une gamme de biscuits aux saveurs originales, élaborés par un chef.
Maxi croque micro-ondable, Claude Léger, sélection des Mousquetaires, un croque-monsieur micro-ondable croustillant, prêt en 2 minutes 30.
Marinades liquides prêtes à cuire, prêtes à l'emploi, Saveurs Cuisinées, une gamme de marinades toutes prêtes pour viandes, légumes, poissons, etc.
Perlage di tartufo, Tartuflanghe, des perles de jus de truffe imitant le caviar.
Récréasun, Récréasun Triballat Noyal, des préparations aromatiques pour donner goût et croquant au yaourt. En dosettes individuelles. Produit vendu exclusivement sur Internet.
Ricewich, Ricewich- Sushi Ran BV, des sandwichs de riz où le pain est remplacé par un mélange de riz collant, de riz brun et de riz pour sushi, présents dans une coque plastique avec un sachet de sauce. Peut être consommé froid ou chaud, en le passant 30 secondes au four à micro-ondes.
Simple Fruit, Belberry Preserves, une confiture naturelle avec 80 % de fruits, présentée en flacon souple noir.
Styrian Pumpkin Seed Oil, Wolfnaturprodukte, une huile de grains de potiron, 100 % pure.
Tatratea Liqueurs 32 % à 72 %, Karloff Tatra Distillery, une liqueur de thé aux extraits de fruits et d'herbes, à consommer avec des glaçons, dans un thé chaud ou en cocktail. Présentée dans une bouteille sophistiquée opaque.
-18°, Daregal, un complément alimentaire surgelé pour le bien-être en berlingots individuels, 100 % naturel. La congélation préserve les extraits actifs.

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lundi 18 octobre 2010

La cosmetofood passe à Combien ça Coûte !

Je vous accorde que la vidéo est un peu ancienne (2008), mais je viens de trouver une émission de Combien ça Coûte, présentée par ce chez Jean-Pierre Pernaut, consacrée à la cosmetofood. Je ne résiste donc pas à la tentation de vous en faire profiter !
Comme tout sujet "tendance", les journalistes se sont concentrés sur le côté paillette de la chose : ces nouveaux alicaments et compléments alimentaires qui vous rendent plus belle, qui raffermissent la peau ou augmentent le volume des seins. Si, si, regardez les dernières minutes du reportage : les japonais auraient touvé une solution moins compliquée à mettre en oeuvre pour les femmes que se faire poser des implants mammaires !!!




Or, la cosmetofood, ce n'est pas que du marketing, et ce n'est pas le marketing qui l'a inventée. On a mis un nom dessus, mais la pratique de se rendre plus belle en mangeant certains aliments, ce n'est pas générationnel : ça tient d'un phénomène de civilisation ! Un exemple : Diane de Poitiers consommait tous les jours sa ration d'or pour rester belle et jeune !

Donc résumons : la cosmetofood, c'est le fait d'intégrer dans son alimentation des ingrédients et des principes actifs qui rendent plus beau/belle. Ce que je mange se voit à l'extérieur !

Tous commentaires pour affiner cette définition sont les bienvenus !
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vendredi 15 octobre 2010

Les bienfaits du thé vert

On dit que le thé vert fait maigrir, qu'il a des vertus antioxydantes, donc anti-vieillissement et même qu'il aide à la prévention de certains cancers ! Qu'en es-il exactement ?

Green Green Tea of Cameron

"Green Green Tea of Cameron"

Tous droits réservés - Kevin Chai


Le thé vert, comme beaucoup de légumes... verts aussi,sont plein d'antioxydants, ces molécules qui empêchent l'oxydation de certaines cellules, donc ralentissent le vieillissement. D'ailleurs, si les populations asiatiques qui en consomment en quantité vivent plus longtemps et en meilleure santé, ce n'est pas un hasard. Ces antioxydants réduiraient les risques de problèmes cardiaques. L'American Medical Association (AMA) estime que les personnes qui boivent plus de cinq tasses de thé vert par jour augmentent leur espérance de vie en réduisant de 16 % le risque de faire face à un problème cardiaque ! Pas mal...

Autre info surprenante, la revue scientifique Free Radical Research (1999, vol. 30, USA) a publié une étude édifiante qui compare l'effet antioxydant de certains aliments. On y apprend que 2 tasses de thé équivalent à : 7 verts de jus d'orange, soit 20 verres de jus de pomme, soit 6 pommes, voit 3 verres de jus de cassis. Une mine d'antioxydants en somme !

Mais ce n'est pas tout, le thé vert permettrait de maigrir. En effet,  le thé est la plante la plus riche en Catéchine, un groupe de molécules de la famille des flavonoïdes. Dans le thé vert, c'est plus précisément l'épigallocatéchine gallate (EGCG)  qui entre en jeu.
Or, les catéchine (et la théine) augmentent les dépense énergétique du corps et l'oxydation des graisses. La voici donc l'explication ! Encore plus fort, les catéchines agissent aussi sur la répartition des graisses dans l'organisme et participent à la réduction du poids et du tour de taille. Donc le thé vert pour bruler les graisses, c'est logique. Voilà pouquoi plusieurs compléments alimentaires sont enrichis en thé vert et catéchine.

Et pour la peau me direz-vous ? Les lotions enrichies en thé vert ont aussi des propriétés utiles :
  • Raffermissent la peau en raison de leur teneur en tanins et lui confèrent un aspect plus lisse et plus jeune
  • Protègent la peau contre le dessèchement car très hydratants
  • Régulent le film hydrolipidique de la peau
  • Contiennent des substances anti-inflammatoires et calment les peaux irritées ou rougies 
Voilà, vous savez tout sur le thé vert, ses vertus, ses propriétés antioxydantes et bruleur de graisse !

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mercredi 13 octobre 2010

La stevia : une tendance très sucrée



  Tout le monde en parle : la stevia, nouveau "sucre sans sucre", pourrait bien définitivement prendre la place de votre bon vieux Canderel sur l'étagère de la cuisine. Mais cet édulcorant naturel révolutionnaire nous veut-il vraiment du bien? Enquête.



Un peu d'histoire...

Comme je vous l'avais déjà dit dans un précédent billet sur "Les nouvelles façons de sucrer", la stévia est originaire du Paraguay , où son nom signifie "herbe douce". C'est une plante dont est extrait un puissant édulcorant , le Rebaudioside A qui ne contient ni calorie et est 300 fois plus sucrant que le sucre lui-même. 

 


Une alternative 100% naturelle, à la différence des édulcorants de synthèse comme l'aspartame, utilisée depuis depuis plus de 2000 ans par les indiens Guarani comme sucre dans des breuvages médicinaux et autres élixirs. 




Ailleurs, les chercheurs ont commencé à s'intéresser à ses caractéristiques séduisantes il y près d'un siècle et ont démontré son potentiel pour traiter plusieurs pathologies telles que l'hypertension ou l'obésité.





 Pourtant, les débats se poursuivent autour de ses propriétés remarquables et sa commercialisation reste interdite, ou du moins extrêmement contrôlée, dans certains pays. 





Si la stevia est très populaire au Japon, où elle est un composant essentiel des sauces soja et de bien d'autres produits (on estime aujourd'hui que les japonais consomment autant de stevia que de sucre), aux États-Unis, son implantation a été bien plus tumultueuse. Les premières importations datent du début des années 80. La FDA ( Food and Drugs Administration), qui délivre les autorisations de mise sur le marché d'aliments et médicaments, fait encore preuve d'une certaine tolérance avant de faire la chasse à la fameuse plante et de finalement l'interdire du sol américain en 1991. Elle est partiellement réintroduite suite au vote d'une loi en 1994 autorisant sa commercialisation sous forme de complément alimentaire et non d'additif ajouté aux produits transformés.

En France, elle n'est autorisée que depuis septembre 2009, l'Afssa (Agence française de sécurité des aliments) ayant rendu un avis favorable, assurant aux consommateurs "une sécurité totale".

Où la trouve-t-on?

L'autorisation d'utiliser l'extrait de stevia dans certains produits alimentaires n'a pas échappé aux producteurs qui entendent bien surfer sur cette vague.


La stevia fait aujourd'hui partie intégrante des yaourts, notamment avec Danone et son Taillefine "sucré au rébaudioside A" ,  "sans colorants, sans conservateurs, sans aspartame et sans sucres ajoutés" et recommandé par le docteur Dukan lui même.








 On la retrouve également dans les sodas, comme le Fanta Still qui a troqué sa formule "30% de sucres en moins" contre l'argument stevia.









Elle est également notre nouveau sucre de table minceur, en comprimé ou en poudre.






Un allié régime et santé...

En plus de la l'attractive formule "zéro calorie", cette plante serait considérée étant cardiotonique, diurétique, hypoglycémique et réduirait la formation de la plaque dentaire. Selon certains, elle aurait également montré une certaine efficacité dans le traitement d'imperfections cutanées telles que l'acné.

A consommer toutefois avec modération si :
  • si vous souffrez d'hypertension, d'hypotension ou d'un diabète type 2 (dans ce cas, vérifiez régulièrement votre glucose sanguin ou votre tension artérielle, afin de faire ajuster votre médication si nécessaire.)
  • si vous êtes enceinte ou allaitez
  • si vous n'aimez pas la réglisse car le goût amer du stevia pourrait bien vous le rappeler!

En tout cas, cette plante qui a pour l'heure tout d'un petit  miracle a de beaux jours devant elle si on en croit Le Figaro et Le Monde qui affirment que d'ici 5 ans, elle pourrait prendre 25% du marché mondial des édulcorants.

Une bonne nouvelle pour les gourmandes!

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lundi 11 octobre 2010

Son d'avoine et pissenlit : deux boosters minceur et détox 100% naturels recommandés par les experts


Retour sur deux produits naturels pourvus de vertus diététiques et détoxifiantes à foison, loin des idées reçues. Quels sont leurs bienfaits? Comment les consommer? A quel prix? Des idées recettes simples à réaliser? Voici quelques explications et conseils glanés sur le web...



Le son d'avoine : l'atout minceur du régime Dukan




On ne peut faire l'impasse sur ce complément alimentaire vanté par tous les  dukanautes qui ont appliqué à la lettre les conseils prodigués par "l'homme qui veut faire maigrir la planète".




Dans son best-seller "Je ne sais pas maigrir", le nutritionniste recommande en effet de consommer trois cuillers à soupe de son d'avoine par jour afin de se constituer une barrière naturelle contre les lipides.


Alors, s'il va de soi que la consommation de son d'avoine ne suffit pas à elle seule pour atteindre une taille de guêpe, on ne peut aujourd'hui parler de minceur sans présenter cet aliment, qui plus est très abordable.



Le son d'avoine, qu'est - ce que c'est?


L'enveloppe - ou péricarpe - des grains d'avoine. A ne pas confondre avec les flocons et à ne plus qualifier de "nourriture pour cheval".



Ses vertus minceur?


Riche en fibres solubles et en pectine, le son d'avoine a une action bénéfique sur le système digestif. En effet, les fibres capturent les graisses et les sucres ingérés lors des repas et favorisent leur élimination avant leur absorption dans l'organisme. De plus, il peut absorber jusqu'à 25 fois son poids en eau et provoque donc rapidement une sensation de satiété. Utilisé comme aliment minceur en tant que coupe-faim, il s'agit également un aliment santé puisqu'il est aussi recommandé pour baisser le niveau de cholestérol.


Comment le consommer?


Non-initiés, introduisez-le peu à peu dans chacun de vos trois repas, en le saupoudrant sur vos plats, dans vos salades ou vos yaourts. Rassurez-vous, le goût est discret! Vous trouverez certainement  l'inspiration dans l'ouvrage "Recettes minceur au son d'avoine" de Bérengère Abraham (Albums Larousse, 7,90 euros).


Toutefois, attention à ne pas en abuser. Comme c'est le cas de beaucoup de compléments alimentaires, il sera surtout utilisé pour lutter contre la sensation de faim dans les premiers temps d'un régime. Une sur-consommation pourrait causer une entrave au passage des éléments nutritifs dont le métabolisme  a besoin pour bien fonctionner (vitamines, sels minéraux...)


Où le trouver et à quel prix?


Avec le phénomène Dukan, le son d'avoine a envahi les rayons de la grande distribution et des magasins Bio.



Personnellement, je vous recommande les produits estampillés AB qui sont vendus à des prix raisonnables (dans les boutiques spécialisées (1,80 euros les 375g chez Naturalia) mais aussi en grande surface (4,45 euros les 500g chez Monoprix).


Le pissenlit : une herbe pas mauvaise du tout




Comme son nom l'indique, cette plante vivace est tout d'abord connue pour ses propriétés diurétiques. Mais elle est également utilisée pour combattre les imperfections cutanées ainsi que dans la précvntion des calculs biliaires et rénaux.Les experts recommandent d'en faire une cure à chaque changement de saison et en cas d'excès alimentaires.

Comment le consommer? 

Les feuilles de pissenlit se mangent habituellement crues ou en salades, mais pour celles et ceux qui pourraient être freinés par son goût amer, j'ai fait des recherches et vous propose trois façons de le consommer autrement.

Tisane Detox de la Tisanière
Pour les amateurs de tisane,  essayez deux tasses par jour pendant 7 jours d' "Action Detox" de la gamme Soin & Nature de La Tisanière. Cette tisane, censée purifier l'organisme après des repas un peu trop lourds, mêle des extraits de chicorée, de pissenlit, d'artichaut et de menthe. (2,27 euros les 14 pièces)
Complément alimentaire -18° de Darégal

Nouveauté dans les rayons de Picard, les compléments alimentaires surgelés  de la marque Darégal. Le produit Minceur de cette gamme ,appelée "-18°" , vient d'être primé aux Victoires de la Beauté 2010 - 2011.


Une boisson sous forme de berlingot à base de jus concentré d’ananas et de pamplemousse, d’extraits de feuille de thé vert, pissenlit et graines de guarana, de caféine, édulcorant et vitamine. Cette formule favoriserait la dépense énergétique ainsi que le métabolisme des calories et l’oxydation des graisses. (6,95 euros les 7 pièces)


Des compléments alimentaires surgelés, ça vous semble bizarre? Isabelle Martinet, chroniqueuse pour l'émission Télé Matin sur France 2, vous explique le concept !  


Et pour les plus gourmand(e)s, sachez que les fleurs du pissenlit donnent un miel délicieux. On vous donne la recette :




 Pour réaliser votre miel de pissenlit, cueillez environ ½ kg de fleurs de pissenlit. Récoltez-les dans un jardin ou un pré non pollué par les engrais. Il vous faudra aussi une demi-gousse de vanille, ½ kg de sucre roux, ½ l d’eau et un citron entier. La préparation dure environ 20 minutes et la cuisson une heure. Votre miel de pissenlit doit avoir la consistance du miel d’acacia pour qu’il ne se cristallise s’il est trop épais, ni fermente s’il est trop liquide. Il se conserve à l’ombre, au sec et dans un bocal pendant 6 mois.

 Lavez soigneusement les fleurs de pissenlit et hachez-les grossièrement. Découpez le citron en tranches. Mettez l’eau froide dans une casserole, ajoutez les fleurs de pissenlit et les tranches de citron. Amenez progressivement le mélange à ébullition pendant environ 30 minutes et éteignez le feu. Laissez refroidir une demi-heure avant de filtrer. Ajoutez de l’eau si le mélange est trop épais. Incorporez la vanille au sucre. Versez le liquide filtré dans la casserole et faites-y dissoudre le sucre. Sans couvrir, cuisez le mélange sur feux doux jusqu’à ce que le mélange soit assez épais. Laissez refroidir et dégustez !


Deux aliments naturels, bons au palais et bons pour nous, donc. Qui se laisse tenter ?
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dimanche 10 octobre 2010

Les nouvelles façons de sucrer

Bousculez vos habitudes: le sucre fait sa révolution. Sa couleur n’est plus forcément blanche, ni sa consistance, fluide. On peut même le consommer pour ses qualités nutritionnelles plutôt que le fuir par peur des kilos ou des caries. Après le sel, voici les nouveaux sucres.



La stevia (le nouvel édulcorant star dont je vous parle dans un autre billet), originaire du Paraguay, a un pouvoir sucrant plus élévé que le sucre raffiné. (Reuters)

Stevia, Muscovado, Rapadura, Demerara… Ces noms exotiques accompagnent aujourd’hui notre café, nos pâtisseries ou nos yaourts. L’engouement pour ces nouvelles façons de sucrer s’est accéléré avant l’été, avec la commercialisation de "sucrettes" d’un nouveau genre à base de stevia. Cette plante, originaire du Brésil ou du Paraguay, présenterait un fort pouvoir sucrant naturel, 300 fois supérieur à celui du sucre raffiné habituel. Le tout sans calories ni chimie. Flairant la tendance, une filiale du groupe Merisant, qui commercialise déjà le Canderel, a sorti en mars une nouvelle marque de sucrettes à base de Stevia , Pure Via, qui compte déjà 550.000 consommateurs.
Taillefine exploite aussi cette plante providentielle dans ses yaourts allégés, ainsi que Fanta. Ces produits naturels ne séduisent pas seulement ceux qui surveillent leur ligne. Depuis quelques années, les aficionados du bio les connaissent bien. Bruts, ces sucres jamais raffinés, issus de la canne à sucre, gardent toutes leurs valeurs nutritionnelles, préservant vitamines et oligo-éléments.
On déguste ainsi le muscovado, brun foncé et au goût de réglisse, originaire de l’île Maurice, dans les pâtisseries; le Rapadura du Brésil, moins fort, dans le café ou le Demerara de La Réunion, plus fluide, au goût de caramel. "Chaque pays apporte sa propre saveur, explique Thomas Weller, gérant passionné de Quai Sud, épicerie fine de Toulon, spécialisée depuis 2002 dans les mélanges aromatisés. Nous avons mis trois ans à convaincre mais aujourd’hui les gens se laissent tenter et en redemandent."
Dans les foires, il fait découvrir au grand public ses mélanges toujours gourmands, parfois audacieux: à la barbe-à-papa, au chocolat, à la vanille mais aussi à la violette ou… au piment et poivre ! Un pari gagné puisque les géants du sucre, Daddy et Beghin Say, lui ont emboîté le pas…

http://www.lejdd.fr/Style-de-vie/Gastronomie/Actualite/Les-nouvelles-facons-de-sucrer-221108/
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vendredi 1 octobre 2010

Les antioxydants, détox ou intox ?

On leur attribue des "pouvoirs" tant biologiques que nutritifs ou encore cosmétologiques, mais de quoi s'agit-il vraiment ? Leurs effets sont-ils aussi vertueux que ce que l'on veut bien dire ? 

Qu'est ce qu'un antioxydant ? Il s'agit d'une molécule permettant le blocage ou la diminution de l'oxydation de substances chimiques. A ce titre, elle permettrait de réduire les risques de certaines maladies (cancers, cholestérol,...) ou de ralentir les effets du temps.
 
Ainsi, certains aliments seraient en mesure de nous fournir les défenses nécessaires au bon équilibre de notre organisme, comme   les canneberges pour les  polyphénols les fraises pour la vitamine C, le saumon et les germes de blé pour le sélénium ou encore les amandes pour la vitamine E.
C'est à ce moment qu'intervient le "choix stratégique" de son alimentation, selon les "risques" auxquels nous sommes davantage exposés (antécédents familiaux ou suites d'une opération de chirurgie par exemple).On peut aussi se baser sur un menu-type, qui comprendrait entre autres du thé, un agrume, un fruit de saison,...


Sont-ils totalement inoffensifs ? Des études auraient prouvé que la consommation excessive d'antioxydants pourrait entrainer des risques (sous forme de compléments), notamment pour les personnes atteintes de certaines pathologies. Toutefois, les scientifiques s'accordent à dire qu'ils comportent de nombreux atouts pour les cellules : la plus grande étude française réalisée à ce sujet, Suvimax, a démontré les bienfaits des antioxydants.

Finalement, ces petites molécules semblent bien vertueuses, alors pourquoi s'en priverait-on ? Évidemment, et comme pour tout, il ne s'agit pas de sombrer dans les excès, mais si ces molécules pouvaient nous épargner quelques désagréments, alors pourquoi pas !




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